jeudi 29 août 2024

Travaillez en toute sécurité, faites vérifier vos appareils de levage

 Les appareils de levage doivent-ils être vérifiés ?

 Oui : La réglementation impose des vérifications des appareils de levage (arrêté du 1er mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage).

Voici les principaux contrôles à réaliser :

  • Contrôle d’adéquation
  • Vérification à la mise en service
  • VGP (vérification Générale Périodique) à 3, 6 ou 12 mois
  • Vérification à la remise en service (après réparation)

KR Prévention  vous accompagne pour l’ensemble de ces prestations.

La réglementation définit les appareils de levage comme tout équipement qui réalise un changement de niveau significatif d’une charge pendant pour un déplacement, la charge n’étant pas liée de façon permanente à l’appareil (grue, nacelle, chariot élévateur, table élévatrice…). N’est pas considéré comme significatif un changement de niveau correspondant à ce qui est juste nécessaire pour déplacer la charge en la décollant du sol et n’est pas susceptible d’engendrer de risques en cas de défaillance du support de charge (transpalette…).

Voici les équipements de levage concerné par l’obligation de contrôle périodique :

  • Treuils, palans, vérins et leurs supports ;
  • Tire-fort de levage, pull-lifts, crics de levage ;
  • Monorails, portiques, poutres et ponts roulants ; poutres de lancement, blondins, mâts de levage, installations de levage ;
  • Grues potences, grues sapines, grues derricks, grues à tour équipées le cas échéant de dispositifs de contrôle d’interférence ;
  • Grues mobiles automotrices ou sur véhicule porteur, grues auxiliaires de chargement de véhicules ;
  • Grues portuaires, grues sur support flottant ;
  • Débardeuses pour les travaux forestiers ;
  • Bras ou portiques de levage pour bennes amovibles ;
  • Tracteurs poseurs de canalisations (pipe layers) ;
  • Engins de terrassement équipés pour la manutention d’objets ;
  • Tables élévatrices, hayons élévateurs ;
  • Monte-matériaux, monte-meubles, skips ;
  • Plans inclinés ;
  • Ponts élévateurs de véhicule ;
  • Chariots automoteurs élévateurs à conducteur porté ou non, gerbeurs ;
  • Transstockeurs avec conducteur embarqué ;
  • Élévateurs de postes de travail tels qu’échafaudages volants motorisés ou non, plates-formes s’élevant le long de mâts verticaux, plates-formes élévatrices mobiles de personnes automotrices ou non ou installés sur véhicules porteurs, appareils de manutention à poste de conduite élevable ;
  • Appareils assurant le transport en élévation des personnes tels qu’ascenseurs de chantier, plans inclinés accessibles aux personnes ;
  • Manipulateurs mus mécaniquement ;
  • Appareils en fonctionnement semi-automatique ;
  • Chargeurs frontaux conçus pour être assemblés sur les tracteurs agricoles et équipés pour le levage ;
  • Équipements interchangeables installés sur les tabliers de chariots élévateurs à flèche télescopique ou non.
  • Ne sont pas concernés par cette réglementation :
  • Les appareils de levage intégrés dans des machines ou des lignes de fabrication automatisées et évoluant dans une zone inaccessible aux personnes en phase de production ;
  • Les ascenseurs et les monte-charges ainsi que les élévateurs de personnes n’excédant pas une vitesse de 0,15 m/ s, installés à demeure ;
  • Les appareils à usage médical ;
  • Les aéronefs ;
  • Les engins spécifiques pour fêtes foraines et parcs d’attraction ;
  • Les mâts supportant la conduite de refoulement des pompes à béton ;
  • Les convoyeurs et transporteurs ;
  • Les basculeurs associés à une autre machine ;
  • Les basculeurs non associés à une autre machine lorsque le changement de niveau de la charge n’est pas significatif ;
  • Les transpalettes levant la charge juste de la hauteur nécessaire pour la déplacer en la décollant du sol ;
  • Les engins à benne basculante, sauf lorsqu’ils sont installés sur un mécanisme élévateur ;
  • Les équilibreurs dont la charge est fixée de manière permanente à l’appareil ;
  • Les camions à plateau inclinable pour le transport de véhicules.

Périodiquement, les équipements devront être vérifiés :

  • Annuellement (12 mois) pour appareil de levage fixe (grue, pont roulant, potences…)
  • Semestriellement (6 mois) pour les appareils de levage mobiles (grue auxiliaire, Pelleteuse, GMA, bras de levage pour benne…)
  • Semestriellement (6 mois) pour les appareils de levage des personnes (nacelles, échafaudages volants …)
  • Trimestriellement (3 mois) pour les appareils de levage des personnes actionnés par la force humaine.

 Quels appareils sont considérés comme appareils de levage mobiles ?

La réglementation classe les appareils suivants comme appareil de levage mobile :

  • Grues auxiliaires de chargement sur véhicules ;
  • Grues à tour à montage rapide ou automatisé, sur stabilisateurs ;
  • Bras ou portiques de levage pour bennes amovibles ;
  • Hayons élévateurs ;
  • Monte-meubles ;
  • Monte-matériaux de chantier ;
  • Engins de terrassement équipés pour le levage ;
  • Grues mobiles automotrices ou sur véhicule porteur, ne nécessitant pas de montage ou de démontage de parties importantes ;
  • Chariots élévateurs ;
  • Tracteurs poseurs de canalisations ;
  • Plates-formes élévatrices mobiles de personnes.

L’ensemble des vérifications sur un appareil de levage doivent être réalisées par des personnes qualifiées (personne possédant une connaissance approfondie de la prévention des risques dus à l’installation et disposant des appareils de contrôle adéquats)

Cette personne peut faire partie de l’établissement ou être membre d’une entreprise extérieure spécialisée dans les contrôles.

 

lundi 26 août 2024

Sécurité Maximale avec les Extincteurs KRPrévention

 

Le code du travail impose l’installation d’un extincteur à eau pulvérisée avec additif pour 200 m² de surface, avec un minimum d’un appareil par niveau.

Voir l’article R4227-29 du Code du Travail.

 

L’installation d’extincteurs dans la cage d’escalier est obligatoire dans les immeubles de plus de 15 étages.

Il est également demandé d’installer des extincteurs dans les parkings couverts, à raison d’un extincteur pour 15 places, ainsi que dans les locaux techniques (chaufferie, machinerie ascenseur,..).

  • Inspection (par l’utilisateur) : 3 mois
  • Maintenance (par personne compétente) : annuelle
  • Maintenance additionnelle approfondie à 5 et 15 ans
  • Révision en atelier : 10 ans
  • Durée de vie : 20 ans

 Quel type d’extincteur doit être mis en place ?

 En fonction des risques, du type d’établissement, et des surfaces concernées, les réglementations imposent la mise en place de certains extincteurs. Exemple : le code du travail indique : « Il existe au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée d’une capacité minimale de 6 litres pour 200 mètres carrés de plancher. Il existe au moins un appareil par niveau. » Contactez-nous pour un audit de votre installation.
 

 Quel obligation d’extincteurs dans les véhicules de particuliers ?

La législation française n’impose pas d’extincteurs dans les véhicules de particuliers ou dans les véhicules légers professionnels.

Certains pays (Belgique, Pologne, Grèce …) imposent la présence d’extincteurs à poudre 2 Kg dans l’ensemble des véhicules.

Même si la réglementation française ne l’impose pas, il est sécurisant de s’équiper d’un extincteur pour son véhicule personnel.

 Quelle obligation d’extincteurs dans les véhicules professionnels ?

 Pour les véhicules de moins de 3,5T, la réglementation française n’exige pas la mise en place d’extincteur. En fonction de l’évaluation des risques de l’entreprise, il peut être pertinent d’installer des extincteurs à poudre ABC de 2 kg.

Pour les véhicules avec un PTAC de 3,5T à 7,5T, un extincteur à poudre ABC de 2kg est obligatoire.

Pour les véhicules avec un PTAC de plus de 7,5T, il faudra un extincteur à poudre ABC 2kg dans la cabine et un extincteur à poudre ABC 6kg à l’extérieur de la cabine ou sur la remorque.

 Doit-on faire vérifier les extincteurs des véhicules ?

 Oui, au même titre que les extincteurs des bâtiments, les extincteurs présents dans les véhicules doivent être vérifiés annuellement par une entreprise compétente.

 Pour en savoir plus et obtenir des conseils personnalisés, contactez-nous dès maintenant ! Votre sécurité commence ici.


 

mercredi 21 août 2024

Confiez-nous l'installation de vos extincteurs pour protéger votre entreprise


  • Installation d’extincteurs toutes marques

  • Mise en conformité normes NF et EN3-7 ainsi qu’aux directives Marine et CE

  • Assistance mise en place et installation extincteur

  • Étude et conception personnalisées dans le cadre d’installation de vos appareils extincteurs

     

    Voir l’article R4227-29 du Code du Travail.

     Quelles sont les obligations d’installation d’extincteurs pour les Établissements Recevant du Public ?

     La réglementation ERP (article MS39 de l’arrêté du 25 Juin 1980) impose l’installation d’un extincteur pour 200m² de surface, et par niveau, avec un minimum de deux par établissement. Ils sont judicieusement répartis et appropriés aux risques qu’ils doivent combattre.

     Doit-on installer des extincteurs dans les immeubles d’habitation ?

     L’installation d’extincteurs dans la cage d’escalier est obligatoire dans les immeubles de plus de 15 étages.

    Il est également demandé d’installer des extincteurs dans les parkings couverts, à raison d’un extincteur pour 15 places, ainsi que dans les locaux techniques (chaufferie, machinerie ascenseur,..).

     Quel type d’extincteur doit être mis en place ?

    En fonction des risques, du type d’établissement, et des surfaces concernées, les réglementations imposent la mise en place de certains extincteurs. Exemple : le code du travail indique : « Il existe au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée d’une capacité minimale de 6 litres pour 200 mètres carrés de plancher. Il existe au moins un appareil par niveau. » Contactez-nous pour un audit de votre installation !
     

     Quelle obligation d’extincteurs dans les véhicules de particuliers ?

     La législation française n’impose pas d’extincteurs dans les véhicules de particuliers ou dans les véhicules légers professionnels.

    Certains pays (Belgique, Pologne, Grèce …) imposent la présence d’extincteurs à poudre 2 Kg dans l’ensemble des véhicules.

    Même si la réglementation française ne l’impose pas, il est sécurisant de s’équiper d’un extincteur pour son véhicule personnel.

     Quelle obligation d’extincteurs dans les véhicules professionnels ?

    Pour les véhicules de moins de 3,5T, la réglementation française n’exige pas la mise en place d’extincteur. En fonction de l’évaluation des risques de l’entreprise, il peut être pertinent d’installer des extincteurs à poudre ABC de 2 kg.

    Pour les véhicules avec un PTAC de 3,5T à 7,5T, un extincteur à poudre ABC de 2kg est obligatoire.

    Pour les véhicules avec un PTAC de plus de 7,5T, il faudra un extincteur à poudre ABC 2kg dans la cabine et un extincteur à poudre ABC 6kg à l’extérieur de la cabine ou sur la remorque.

     Pour en savoir plus et obtenir des conseils personnalisés, contactez-nous dès maintenant ! Votre sécurité commence ici.


lundi 12 août 2024

La Révolution des Extincteurs Sans Fluor en 2025 : Protéger Notre Avenir et Notre Santé


Avec l'approche de 2025, l'Union Européenne impose une interdiction totale des émulseurs contenant des PFAS à chaîne carbonée longue, tels que le PFOA. Cette décision cruciale est un pas de géant vers la protection de notre santé et de l'environnement. Voici pourquoi et comment cette réglementation change la donne, et pourquoi les extincteurs sans fluor sont l'avenir.

Contexte Réglementaire : Protéger Notre Santé

Le règlement UE 2020/784 du 8 avril 2020 marque un tournant dans la lutte contre les polluants organiques persistants. Les PFAS, utilisés dans divers produits industriels et domestiques, sont connus pour leur persistance dans l'environnement et leur capacité à s'accumuler dans les organismes vivants. Ces substances sont liées à des effets nocifs sur la santé, y compris des cancers et des troubles hormonaux.

Principales Dispositions de la Réglementation

  1. Interdiction Totale en 2025 :

    • Dès le 4 juillet 2025, tout émulseur contenant des PFAS à chaîne carbonée longue sera interdit. Cela inclut les produits dépassant 0,025 mg/kg de PFOA.
  2. Dérogations Spécifiques :

    • Jusqu'au 4 juillet 2023 pour certains textiles et applications industrielles spécifiques.
    • Jusqu'au 4 juillet 2025 pour certains dispositifs médicaux et systèmes anti-incendie déjà en place.
  3. Gestion des Stocks Existants :

    • Les entreprises doivent gérer les stocks de manière à éviter toute émission de PFOA.

L'Impact de la Réglementation

Les entreprises doivent adapter leurs produits et pratiques pour se conformer à ces nouvelles normes. Cela inclut la transition vers des alternatives plus sûres et écologiques. Les extincteurs sans fluor, par exemple, deviennent une solution incontournable.

Pourquoi Choisir les Extincteurs Sans Fluor ?

1. Sécurité pour la Santé :

  • Les extincteurs sans fluor éliminent les risques associés aux PFAS, réduisant ainsi l'exposition à des substances toxiques.

2. Respect de l'Environnement :

  • Contrairement aux extincteurs traditionnels, les versions sans fluor ne laissent pas de polluants persistants dans l'environnement.

3. Conformité Réglementaire :

  • Adopter les extincteurs sans fluor dès maintenant permet de se conformer aux réglementations futures, évitant ainsi des coûts et des complications juridiques.

Répondre aux Critiques : Une Nécessité Éthique

Face aux critiques sur les réseaux sociaux concernant cette transition, il est crucial de rappeler les bénéfices à long terme. Les insultes et résistances ne doivent pas nous détourner de l’objectif principal : protéger la santé publique et notre planète. La transition vers des extincteurs sans fluor est un investissement pour un avenir plus sûr et plus sain.

Conclusion : Agir pour l'Avenir

La réglementation européenne sur les PFAS est une mesure audacieuse et nécessaire. En tant que société, nous devons embrasser ces changements pour le bien de tous. Les extincteurs sans fluor représentent une avancée significative vers un environnement plus propre et une meilleure santé publique. Préparons-nous dès aujourd'hui pour respecter les échéances de 2025 et assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Pour plus d'informations, consultez le règlement UE 2020/784.

 

mardi 6 août 2024

La Signalisation de Sécurité au Travail : Un Guide Pratique

 

L'arrêté du 4 novembre 1993 est une pierre angulaire de la sécurité au travail en France. En harmonisant les normes avec la directive européenne CEE 92-58, cet arrêté impose des règles strictes pour la signalisation de sécurité et de santé au sein des entreprises. Les employeurs sont désormais tenus de mettre en place des signalisations claires et efficaces pour prévenir les risques professionnels.

Les Principaux Points de l'Arrêté :

  1. Types de Signalisation : L'arrêté couvre les panneaux, les couleurs, ainsi que les signaux lumineux et acoustiques, chacun ayant une signification précise.

  2. Consultation et Formation : Les chefs d'établissement doivent consulter le comité d'hygiène et de sécurité ou les délégués du personnel pour déterminer les besoins en signalisation. De plus, une formation adéquate doit être dispensée aux travailleurs pour qu'ils comprennent les signaux et sachent comment réagir.

  3. Application Progressive : Les dispositions de l'arrêté sont entrées en vigueur le 1er janvier 1994 pour les nouveaux lieux de travail et le 1er janvier 1996 pour les lieux existants.

L'Importance de la Signalisation :

Une signalisation bien pensée peut sauver des vies en alertant les travailleurs des dangers potentiels. Que ce soit pour indiquer une sortie de secours, identifier des substances dangereuses, ou signaler des équipements de lutte contre l'incendie, chaque élément de signalisation joue un rôle crucial dans la prévention des accidents.

Conclusion :

L'arrêté du 4 novembre 1993 est essentiel pour toute entreprise soucieuse de la sécurité de ses employés. En respectant ces normes, non seulement les employeurs se conforment à la loi, mais ils créent également un environnement de travail plus sûr et plus serein pour tous.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le texte complet de l'arrêté sur Légifrance.

texte complet  https://drive.google.com/file/d/11bIsNZSoJUU2CMSIo26mEqejJkg5p6MC/view?usp=drive_link

lundi 5 août 2024

La Vérification des Accessoires de Levage : Est-elle Obligatoire ?

 

Oui, la vérification des accessoires de levage est obligatoire. Conformément à l’article R.4323-23 du Code du travail et à l’arrêté du 1er mars 2004, toutes les élingues chaînes doivent faire l’objet de vérifications générales périodiques pour détecter toute détérioration susceptible de créer des dangers. Cette obligation vise à assurer la sécurité des utilisateurs et la conformité des équipements aux normes en vigueur.

Quelles sont les élingues de levage qui doivent être vérifiées ?

Toutes les élingues de levage, qu’elles soient en chaînes, câbles ou textiles, doivent être vérifiées. Plus généralement, tous les accessoires de levage doivent être contrôlés. Un accessoire de levage est un équipement placé entre l’engin de levage et la charge permettant la préhension de cette dernière (exemple : palonnier, pince à tuyaux, fourches…). Chaque type d’élingue présente des caractéristiques spécifiques à vérifier, telles que l’état des maillons pour les chaînes, l’état des câbles et de leurs terminaisons pour les élingues câbles, et l’usure des textiles pour les élingues textiles.

Qui peut procéder à la vérification des élingues chaîne ?

Les vérifications générales périodiques des élingues chaîne doivent être effectuées par des personnes qualifiées. Selon l’article R.4323-24 du Code du travail, ces personnes peuvent appartenir à divers organismes, tels que l’entreprise utilisatrice ou des organismes de vérification spécialisés comme KR Prevention. Ces personnes doivent être compétentes dans la prévention des risques et bien connaître les dispositions réglementaires et techniques relatives aux accessoires de levage.

À quelle fréquence procéder à cette vérification ?

La fréquence de vérification des élingues chaînes est fixée à une fois par an, conformément à l’arrêté du 1er mars 2004. Toutefois, en cas d’utilisation intensive ou dans des environnements particulièrement agressifs, il est recommandé de réduire cette fréquence.

Première étape : Contrôler la Plaque d’Identification

La première étape de la vérification consiste à contrôler la plaque d’identification de l’élingue. Cette plaque doit comporter des informations essentielles telles que le marquage CE, le nom du fabricant, l’année de fabrication, la charge maximale d’utilisation (CMU), la classe ou le grade de l’élingue, le nombre de brins, et le numéro d’identification unique de l’élingue en lien avec la déclaration CE de conformité. Toutes ces informations doivent être lisibles.

Lors de cette étape, le vérificateur contrôlera si la CMU de l’élingue est cohérente par rapport à ses éléments constitutifs (nombre de brins, diamètre des maillons de la chaîne, dimension de l’anneau de tête, des maillons de jonction…).

Vérifier Visuellement l’Intégrité de la Chaîne

Un examen visuel de la chaîne permet de détecter des signes d’usure, de déformation ou de dommages. Il est important de s’assurer de l’état de propreté de l’élingue avant de commencer cette vérification. Recherchez des signes de déformation des maillons, des traces de corrosion, des fissures, des coupures, ou tout autre dommage qui pourrait compromettre la sécurité de l’élingue. La décoloration de maillon due à un effet thermique est également un signe d’usure excessive.

Dans certains cas, il faudra effectuer une mesure pour vérifier que la valeur est toujours dans la tolérance. Par exemple, la différence entre la cote nominale du siège du crochet et sa cote réelle doit être inférieure à 10% de la cote nominale.

Contrôler l’Allongement de la Chaîne

L’allongement de la chaîne est un indicateur clé de son état. Pour les élingues avec plusieurs brins, vérifier qu’ils sont tous toujours de la même longueur. Un brin plus grand que l’autre mettra en évidence un allongement significatif. Dans tous les cas, il faudra mesurer l’allongement sur un échantillon de maillons. Si l’allongement dépasse 5% ou si le diamètre d’un maillon a diminué de plus de 10% par rapport au diamètre nominal, la chaîne doit être mise hors service.

Comment Assurer la Traçabilité de ce Contrôle ?

Assurer la traçabilité des contrôles est nécessaire pour le suivi de l’état des élingues. Chaque vérification doit être consignée dans un rapport détaillant les observations faites et les mesures. Ce rapport doit inclure l’identification de l’élingue, la date de la vérification, le nom du vérificateur, et les résultats des contrôles. Les documents tels que la déclaration CE de conformité et l’historique des vérifications doivent être conservés et facilement accessibles. Le registre de sécurité est l’endroit tout indiqué pour enregistrer et archiver le rapport de vérification.

Pour garantir la sécurité de vos équipements et vous conformer aux réglementations, faites appel à KR Prevention. Contactez-nous dès aujourd'hui au 0789458765 ou visitez notre site web krprevention.com pour plus d’informations et pour télécharger notre document PDF détaillant toutes les obligations de vérification.



🤝 KR Prévention, partenaire officiel de l’UMIH 80 : un engagement local pour la sécurité

  KR Prévention est fier d’annoncer son partenariat avec l’UMIH 80, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de la Somme. Ce ra...